Les filles de l'OL ratent le coche !!

Pour sa première finale après deux demi-finales d'affilée, Lyon ne sera pas la première équipe française à remporter la Ligue des champions féminine. Jeudi, à Getafe, dans la banlieue de Madrid où se disputera samedi la finale de la compétition masculine entre le Bayern Munich et l'Inter Milan, les Lyonnaises se sont finalement inclinées aux tirs au but après une partie sans but. Les Françaises eurent pourtant deux occasions consécutives de s'imposer dans la série de tirs au but mais Henry puis Herlovsen butèrent sur la gardienne allemande. C'est finalement une frappe sur la barre d'Elodie Thomis, neuvième à se présenter, qui condamna Lyon. Sous les yeux de Michel Platini, président de l'UEFA, les Allemandes du Turbine Potsdam remportent leur deuxième trophée après celui de 2005 et offrent à l'Allemagne, sa sixième victoire européenne en neuf éditions. Un succès logique au regard de la partie.
Dans une première période à leur avantage, les Lyonnaises se créèrent certes les plus grosses occasions avec notamment un coup franc sur la transversale de Louisa Necib (15e). Potsdam ne se montra dangereux que sur une pénétration dans l'axe de Fatmire Bajramaj, de loin la meilleure Allemande, venue buter sur une bonne sortie de Sarah Bouhaddi (27e). La seconde période et la prolongation furent en revanche à l'avantage de Potsdam. A la 60e minute, après un festival de l'intenable Bajramaj sur l'aile droite, Tabea Kemme se retrouvait ainsi seule à six mètres mais voyait sa première frappe magnifiquement repoussée par Bouhaddi. En fin de partie, l'OL allait trembler à nouveau sur une frappe enroulée sur le poteau d'Anja Mittag (84e) puis sur une nouvelle offensive de Mittag dans les premières secondes de la prolongation. Bouhaddi, la gardienne de l'équipe de France, était une fois de plus décisive à la 102e minute en sortant dans les pieds de Kerschowski. Malgré une frappe de la Suissesse Lara Dickenmann à la 112e minute détournée par la gardienne allemande, les Lyonnaises pouvaient se satisfaire d'avoir atteint les tirs au but. En vain.